Quelle est la relation entre l’obésité et le diabète de type 2 ?

1 avril 2019

Chirurgie

Le diabète de type 2 est l’une des comorbidités connues de l’obésité. Découvrez pourquoi.

Diabète de type 2 et obésité : un lien indéniable

Le nombre de personnes atteintes de diabète continue d’augmenter régulièrement. Le diabète est une maladie caractérisée par une glycémie (taux de sucre dans le sang) élevée, due à une carence en insuline ou à une faible sensibilité à l’insuline.

Il existe deux principaux types de diabète. Le diabète de type 1, qui touche principalement les enfants et les jeunes adultes et le diabète de type 2, forme de diabète la plus courante (90 % des cas), répandue chez les adultes de 40 ans et plus.

Les facteurs de risque sont le surpoids, l’obésité et le manque d’exercice. Une personne obèse a un risque 3 fois plus élevé de développer le diabète qu’une personne non obèse.

Quelle est la relation entre l’obésité et le diabète ?

Plus le surpoids est élevé, plus la quantité de graisse dans l’organisme est importante. Plus la quantité de graisse dans le corps est importante, plus l’organisme a besoin d’insuline. Si le pancréas n’arrive pas à produire assez d’insuline pour satisfaire ce besoin, alors le risque de présenter le diabète de type 2 est plus grand. Chez l’obèse ou l’individu en surpoids, le diabète de type 2 est donc bien la conséquence d’un excès de poids. L’accumulation exagérée de la graisse abdominale exerce donc son influence sur les deux piliers de l’état diabétique : la résistance à l’insuline qu’elle contribue à développer et surtout la détérioration des cellules bêta du pancréas qu’elle facilite. C’est pourquoi, toute perte de poids, même limitée, aura un effet bénéfique sur le diabète de type 2.

Les dangers pour l’organisme

L’obésité associée au diabète peut donc entraîner des complications à haut risque, les plus courantes sont les risques de maladies cardiovasculaires.

Il est à noter que 80 % des personnes atteintes de diabète meurent des conséquences de complications cardiovasculaires.

Que faire ?

Les interventions les plus efficaces sont celles qui combinent des modifications alimentaires, et un accroissement de l’activité physique. Une perte pondérale modeste de l’ordre de 5 à 10 % du poids corporel initial peut améliorer considérablement la sensibilité à l’insuline, le contrôle de la glycémie, la maitrise de l’hypertension artérielle et la dyslipidémie.

Pour plus d’information sur les risques liés à l’obésité et des solutions adaptées à votre situation, contactez l’équipe de l’IPCO.

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