Les boissons light plus dangereuses que les sodas classiques ?

26 août 2013

Diététique

Susan Swithers a publié un article, qui s’appuie sur une quinzaine d’études, dans la revue Trends in Endocrinology and Metabolism, qui se penche sur les boissons light. Qui font prendre du poids et qui sont, selon elle, dangereuses, en raison des édulcorants qu’elles contiennent.

Les sodas « classiques »

Bouteille de sodaLa teneur en sucre des sodas représente un apport énergétique de 140 calories par canette (de 330ml) en moyenne. Soit plus de 7 morceaux de sucre (souvenez-vous du site « combien de sucres ? ») !

Le chiffre avancé par la chercheuse a de quoi faire réfléchir : consommer une cannette de soda par jour fait prendre 6 kg de graisse par an ! Sans parler des risques associés à une trop grande consommation de sucre comme le diabète de type 2

Les industriels réagissent

Pour conserver leur clientèle qui apprécie leurs boissons (au détriment, notamment, de l’eau), les industriels ont développé une offre de sodas « light » composés d’édulcorants de synthèse (en premier lieu l’aspartame) qui permettent aux sodas d’avoir un goût toujours aussi plaisant aux palais des consommateurs.

L’aspartame n’est pas le seul édulcorant utilisé. Le sucralose (Splenda®), le stevia (Truvia®), la saccharine (E954), etc., offrent la possibilité aux fabricants de boissons de commercialiser des sodas sucrés sans aucune calorie.

Or, les boissons light ne sont pas neutres :

  • Les personnes qui achètent des sodas light prennent du poids (constat fait par de nombreuses études) : ces boissons entretiennent l’appétence des gens au sucre et aux « douceurs »
  • On observe chez ces mêmes personnes une augmentation du risque de souffrir de maladies cardio-vasculaires et de diabète de type 2.
  • Le fonctionnement de l’insuline (l’une des hormones qui régule la faim) est perturbé par ces édulcorants qui simulent le sucre sans en contenir.

Bref, remplacer les sodas classiques par des boissons light n’est en rien une technique de perte de poids ou de maîtrise de son poids. Bien au contraire !

 

L’article de Susan E. Swithers : Artificial sweeteners produce the counterintuitive effect of inducing metabolic derangements, Trends in Endocrinology and Metabolism (2013) 1–11

Image : CC Flickr/TheSeafarer

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